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Nasty Days, j'aspire à un brin de lumière

Anne Lefèvre

Nasty Days, j’aspire à un brin de lumière

Performance

Performance d’Anne Lefèvre le 12 octobre à 19h aux Bazis

"Anne Lefèvre a quelque chose de Brigitte Fontaine. Un engagement insaisissable qui rend les femmes libres. Sensible, volubile, intense, généreuse, Anne Lefèvre ne prend pas le micro pour chanter mais pour parler de nous. De nos craintes, de nos doutes, de nos espoirs secrets ou encore de notre volonté enfouie de changer le monde, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… "
Jean-Luc Martinez-La Dépêche du Midi

Nasty Days, j’aspire à un brin de lumière ou dans le fracas des chocs, collisions et grondements de notre monde affolé, la recherche d’une brèche par laquelle se faufiler, s‘opposer à la répétition de l’histoire, exister pour plutôt qu’exister contre. Aux Bazis, Anne Lefèvre (metteur en scène, comédienne, auteur, directrice Le Vent des Signes ) performera une variation duo de la création initiale, en tandem avec l’ingénieur son Christophe Calastreng, dans une partition sonore qui se créera d’instant en instant.

"Au ras d’un micro prophétique. Promesse d’un grand débordement, d’un vaste ramonage de la vieille tuyauterie. […] Il ne sera pas question de politique, mais bien de société, d’individu étouffé par l’air du temps. C’est l’ébullition sous le lourd couvercle – sous "l’assaut cynique des dominants", les tendances à, les courants de, les votes pour, les votes contre, les journées de ci, les fêtes de ça, le noircissement artificiel des cases dans nos calendriers, les attroupements inutiles et les rencontres ratées." Manon Ona/Le Clou dans la planche
"La poésie d’Anne Lefèvre, dérive heurtée et salutaire d’une beauté âpre et nerveuse qui se débat au présent entre chaos généralisé et exploration vitale". Jérôme Gac/Intramuros
"C’est une épée tendue à la barbe des cons, Une fleur de passion aux pétales pointus" Allain Leprest

Extraits Nasty Days, j’aspire à un brin de lumière
J’aspire à un brin de lumière, tu vois.
Disons à un gros grand vaste clair calme espace infini là avec.
Ça frémit qu’on rêve, vise - je tu - la rupture d’avec les spectres anciens.
Ça tremble qu’on aspire - je tu - à dégommer les figures toxiques.
Ça tressaille qu’on traque piste des éclats de pépite dans chaque ombre croisée.
Je - tu.
Ça palpite qu’on - toi moi ceux qui oui et pas non - chemine tout près tout contre pas loin du tout vers d’autres bouts de ciel clairières, pays, saisons.

Production Les Bazis Le Vent des Signes

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