1667

Comment les images se mettent-elles au service du pouvoir ? Quel est leur pouvoir propre ? Comment celui-ci est-il décuplé par la performance et les dispositifs d’information dans des mondes globalisés ?

1667 explore les rouages spectaculaires des cérémonies et des fêtes des Empires d’hier et en fait éprouver l’actualité aux spectateurs d’aujourd’hui par différentes pratiques immersives. Issue de travaux de recherche sur un triptyque de ballets représentés dans la galerie de peintures de Léopold I à Vienne, 1667 propose une transposition contemporaine du dispositif originel et fait le pari du décloisonnement des savoirs et des arts pour construire son objet.

Les 40 minutes du spectacle immergent le public dans une expérience qui se situe dans son horizon de proximité par les langages chorégraphiques (classique, contemporain, danses actuelles), les dispositifs scénographiques (rupture du 4e mur, installation interactive et happening) utilisés ou les thématiques déployées (pouvoir des images, réseaux, rapports de genre), tout en faisant écho aux pièces historiques et en rendant visibles ce jeu d’analogies.

L’esthétique du spectacle, hybride et visant la dissonance est guidée par trois principes : l’expérimentation avec les codes musicaux et chorégraphiques baroques, le jeu avec les perspectives multiples et les dynamiques spatiales inspirées par l’espace de la galerie de peintures et l’immersion ponctuelle du spectateur comme interprète.

Informations : http://www.cesda.fr/